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Selon CNBC, Trump a trouvé le ton et le langage corporel de Zelensky inacceptables.
Je suppose (et j'espère !) que la majorité des personnes qui liront ces mots seront d'accord qu'il y avait deux personnes inacceptables à la réunion, et qu'aucune d'entre elles n'était Zelensky.
👉 Ce dont je veux parler, c'est de la façon dont, lors d'une réunion entre des anglophones natifs et un locuteur non natif, 𝗰𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿 𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗿𝗲𝘂𝘃𝗲 𝗱'𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽é𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 :
1. Malgré les intimidations et les attaques, Zelensky est resté calme.
2. Il ne s'est pas laissé entraîner dans des discussions secondaires et n'a pas dévié de l'essentiel : les besoins de l'Ukraine en matière de sécurité.
3. Son langage était clair, simple et direct.
Si vous n'êtes pas de langue maternelle anglaise, vous êtes malheureusement souvent 𝗱é𝘀𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴é 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 é𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗰𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀.
👉 Ce n'est généralement 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗺𝗮𝗹𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 (contrairement à Trump), mais plutôt par ignorance : les locuteurs natifs n'ont la plupart du temps aucune idée de ce qu'il faut pour communiquer à ce niveau dans une langue étrangère.
J'espère que vous ne vous retrouverez jamais dans une conversation aussi épouvantable, mais l'exemple de Zelensky est bon à suivre.
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8 months ago
Ce que je trouve inacceptable c'est le fait que cet échange a été lieu devant la presse. Normalement, les règles de la diplomatie éxigent que ces sortes de désagréments sont exprimés en privé. Le fait que Trump a désigné anglais comme langue officielle des États Unis me fait rire. Et ceux qui critiquent Zelenskyy pour son anglais ne comprennent pas que les anglophones présents n'avaient pas l'envie d'échanger avec lui, mais de le harceler. C'était un cirque médiatique.
Cela démontre surtout une incompétence et une impréparation a la Macron. Un chef d'Etat doit parler dans son langage pour exprimer les nuances nécessaires, et utiliser un interprète pour se donner le temps de réfléchir. Fanfaronner dans un langage qui n'est pas le sien m'est qu'une preuve d'amateurisme, et surtout quand on se sait en terrain hostile.